C’est compliqué…
J’entends souvent cette déclaration, en contextes personnels et professionnels, inévitablement pour décrire une décision difficile à prendre ou une situation embarrassante.
Celles-ci peuvent prendre la forme d’une conversation délicate, mais nécessaire, qu’on doit avoir avec quelqu’un, d’un changement d’orientation stratégique après avoir réalisé que la direction qu’on avait prise allait engendrer des coûts irrécupérables considérables, d’un licenciement, de la rupture d’un partenariat, etc.
Faire avancer les choses, dans ces moments critiques, est très rarement associé à notre capacité à résoudre la complexité de la situation. Nous ne parlons pas ici du conflit israélo-palestinien. La plupart du temps, il s’agit d’avoir un plan et le courage personnel ou professionnel de faire ce qui doit être fait.
Ceci peut nous rendre mal à l’aise, nerveux ou gênés de même qu’engendrer de lourdes conséquences qu’il faudra aborder éventuellement, mais ça ne veut tout de même pas dire que ce soit compliqué.
Nous devons faire attention au langage que nous utilisons et par lequel nous évitons ou retardons de passer à l’action. Ne pas aimer ce qui doit être fait ne rend pas les choses compliquées. Compliqué est un terme trompeur.
Oui, les mesures à prendre peuvent être difficiles et désagréables, mais elles sont probablement simples.
Alors, quelle décision pourriez-vous prendre dès maintenant et enlever de votre liste de choses « compliquées » à faire ?